Aujourd’hui j’ai décidé d’écrire un article sur un sujet un peu délicat, loin de l’univers de la beauté et du bien-être… C’est un sujet qui fait régulièrement la une des journaux et qui fait appel à nos peurs les plus profondes, surtout dans le contexte de crise économique et financière que nous connaissons actuellement. La peur de ne plus pouvoir subvenir aux besoins de notre famille, la peur de tout perdre, la peur de ne plus pouvoir vivre dignement, de voir notre vie se dégrader… Le thème que je vais aborder est celui du chômage et du statut de demandeur d’emploi, bien que je préfère employer le terme de chercheur d’emploi qui est moins passif et plus positif.
Ce sujet est très difficile à aborder pour moi car il fait appel à d’anciens souvenirs, d’anciennes peurs (les mêmes que celles évoquées précédemment) et qui ne m’ont jamais vraiment quitté depuis l’obtention de mon premier emploi, il y a presque 10 ans. Je pense que cet article n’aura pas vraiment de fil conducteur… Il sera surtout un exutoire aux différents sentiments que je ressens en ce moment, et qui oscillent entre optimisme et désillusion. Cela fait plusieurs jours que je réfléchis à la tournure que doit prendre cet article et je ne sais toujours pas comment l’orienter. Est-il destiné à réconforter d’autres personnes qui sont dans la même situation que moi ou est-ce un appel à l’aide ? Sûrement un peu des deux. Je sais juste que j’ai besoin d’écrire.
Mon histoire
J’ai une formation d’Assistante de direction bilingue anglais et de Gestion PME-PMI, j’ai essentiellement occupé des postes d’agent ou d’employé administratif dans lesquels je n’ai jamais vraiment pu m’épanouir. Ces postes étaient trop pragmatiques pour moi, trop répétitifs, trop rigoureux… trop éloignés de ma personnalité moi qui suis plutôt curieuse et créative. De missions d’intérim en CDD, j’avais l’impression que je m’éteignais peu à peu et que plus rien ne me motivait. J’ai toujours consacré une place importante à ma vie professionnelle et j’ai tenté à maintes reprises de me persuader que, peu importe le métier exercé, je devais absolument trouver un CDI pour avoir une vie stable et être ancrée dans la vie active. Mais au fond de moi, je savais bien que je ne pouvais pas continuer à exercer un métier qui ne me plaisait pas. Je n’avais pas le courage de sortir de ma sécurité financière… jusqu’au jour où j’ai pris une décision radicale après la fin d’une longue mission d’intérim de plus d’un an qui s’était mal passée. Il y a 4 ans j’ai décidé de tout plaquer ! J’ai déménagé, j’ai changé de région et j’ai décidé de me réorienter. J’ai suivi une formation de Développeur Multimédia avant de retomber dans « mes travers professionnels ». Là encore, la peur d’une vie sans sécurité financière m’a terriblement effrayée et quand on m’a proposé un autre poste administratif je n’ai pas pu refuser. Après tout, j’avais changé de région, peut-être que cette nouvelle expérience professionnelle allait mieux se passer… Je vous laisse en deviner l’issue… J’étais mal… En fait, dès le premier jour d’embauche je ne me sentais pas bien. J’avais toujours cette petite voix dans ma tête qui me disait que je faisais fausse route. J’ai quand même tenu les 6 mois avec la ferme intention de développer ma propre activité à l’issue de ce CDD.
Un autre étape de ma vie professionnelle a donc commencé et elle n’a pas été des plus joyeuses. Je me suis lancée en tant que Webmaster en auto-entreprise. C’est un métier que j’adore exercer car j’adore les métiers du web en général. Mais tout un tas de petits soucis sont venus se greffer à mon activité : comment se faire connaître, comment attirer du monde à soi, comment rester juste dans les tarifs pratiqués. Je n’étais tout simplement pas bien préparée à ce nouveau statut. Au fur et à mesure, on puise dans ses économies pour faire vivre son auto-entreprises, les droits au chômage se terminent et finalement on se résout à fermer son auto-entreprise avec regret… car cette liberté, ce sentiment de donner naissance à une activité est quelque chose de tellement euphorisant ! Quand tout doit s’arrêter cela fait très mal car c’est une partie de soi qu’on a essayé de développer et qui meurt sans avoir pris son envol.
Aujourd’hui
Je dois me résoudre à reprendre une activité salariée et à laisser derrière moi cette idée d’auto-entreprise et avec elle, l’envie de travailler en indépendant (bien que je suis depuis le début de l’année, devenue VDI chez FM GROUP). J’ai toujours eu cette envie d’indépendance et d’être ma propre patronne. Actuellement, je ne peux plus me permettre d’attendre que cette activité de VDI décolle pour pouvoir en vivre. C’est bien trop long et je suis dans une situation extrêmement difficile. Je suis dans l’urgence et j’ai un peu peur de ma réaction face à cette situation… Autrefois, j’ai accepté des postes car j’étais dans une urgence financière et cette précipitation ne s’est jamais révélée être positive, au final…
Je cherche activement un emploi dans les métiers du web et du numérique (Développeur Web, Webmaster, Rédacteur, Web, Community Manager…) car j’ai pu me faire un expérience dans ce domaine en réalisant plusieurs sites (www.ggwebcom.fr) et le blog sur lequel vous lisez cet article.
Malgré tout, je ne retiens que le positif. J’ai développé de nombreuses compétences liées à la création de site, à la création de mon blog et d’une chaîne YouTube. J’ai pu lancer mon auto-entreprise car avoir le statut de libéral m’a toujours attiré. J’ai également pris confiance en moi et réussi à vaincre, en partie, ma phobie liée à la prise de parole en public. J’ai enfin accpeté et intégré que la création était ce qui me motivait le plus dans une activité professionnelle. Je ressors de cette expérience grandie, plus sûre de moi et sachant gérer les imprévus et les coups durs. Une de ces expériences de vie qui nous font mûrir et rendent plus plus fort… Une autre page de ma vie professionnelle se tourne à présent.
Je dois reconnaître qu’écrire cet article m’a fait beaucoup de bien, même si faire le bilan de ses échecs est très difficile moralement. J’espère qu’il pourra aider quelques personnes par la même occasion (surtout dites-moi si cet article vous a aidé, cela me ferait vraiment plaisir). Si je ne devais retenir qu’une leçon, c’est qu’il faut toujours se faire confiance et écouter ce que l’on ressent. C’est quelque chose d’extrêmement difficile à mettre en pratique mais c’est indispensable voire essentiel à notre bien-être.
Merci de m’avoir lue et prenez soin de vous.
Si vous souhaitez que l’on discute davantage, laissez-moi un commentaire ci-dessous.










Stella & Dot : des bijoux et accessoires de qualité ?